Vous êtes un commerçant

Le projet « Vélo et voie verte en Beaujolais » a pour objectif d'encourager les usages du vélo pour des trajets utilitaires comme se rendre sur son lieu de travail, chez des commerçants, au cinéma ou à la bibliothèque. En combinant si nécessaire les déplacements avec du co-voiturage ou le TER.

La voie verte se présente comme un repère et un axe cyclable entre Beaujeu et Belleville mais il ne doit pas être le seul aménagement pour prendre son vélo. Des bandes cyclables, des zones 30, des parkings vélo faciliteront l'usage du vélo et l'assurance des cyclistes.

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Lorsque les commerces disposent d'espaces extérieurs privatifs, l'accessibilité aux vélos peut être étudiée pour les garer en toute sécurité durant les achats de vos clients.

La mise en valeur de ce mode de déplacement peut aussi être encouragé par une communication spécifique, des facilités pour le transport des marchandises, des animations commerciales voire des remises particulières auprès de vos clients cyclistes.

Téléchargez la plaquette de la FUB "Piétons et cyclistes : De bons clients pour vos commerces".

Quand vélo et commerces font bon ménage

Extraits d'un article de Velogik

"Les commerçants sous-estiment systématiquement et fortement le nombre de leurs clients qui viennent jusqu’à eux à pied, à vélo ou en transport en commun. Ils pensent quasiment tous que la majorité de leur clientèle se déplace en mode motorisé individuel, alors que c’est exactement le contraire dans la plupart des villes européennes.

"A chaque visite, l’automobiliste dépense plus que le cycliste pour rentabiliser son déplacement : la possession et l’usage d’une voiture coûte plus cher (assurance, réparations, contrôle technique, carburant…) et s’avère plus contraignant en termes de stationnement notamment.

"Mais si l’on considère non plus une seule visite mais un durée de temps donnée (une semaine, un mois, un an), le cycliste dépense plus que l’automobiliste et reste plus fidèle aux mêmes commerçants. Sa portée de trajet, quatre fois plus grande que celle d’un piéton, est bien moindre cependant que celle de l’automobiliste. Il a ainsi tendance à revenir aux mêmes endroits car sa capacité à comparer l’offre (notamment en termes de prix) n’est pas la même que celle de l’automobiliste.

Des conclusions très intéressantes à étudier au moment même où plusieurs collectivités françaises qui envisagent la création d’un réseaux express vélo ou du moins quelques axes structurants font face à l’opposition de certains commerçants (jamais tous…). Les arguments utilisés par les opposants (manque de compétitivité, problèmes d’accessibilité par la suppression du stationnement, risques de dévitalisation des centres), souvent relayés par les Chambres de commerces et d’industrie et les Chambres des métiers et de l’artisanat, ressemblent furieusement à ceux déployés lors de la création des premières aires et plateaux piétonniers dans les années 1970 à 1990 dans les villes françaises. Depuis, ces initiatives ont fait leurs preuves et n’ont jamais été remises en cause. Les collectivités ont pris vraiment conscience que la qualité de ces espaces publics et plus généralement l’amélioration de la cohabitation des usagers dans la rue constitue un puissant stimulant pour la fréquentation et la fidélisation dont bénéficient les commerces. En l’occurrence, il ne s’agit jamais de simplement bannir la voiture, mais de limiter sa place pour trouver enfin un juste milieu avec les impératifs de développement de la mobilité alternative, d’écologie, de qualité du cadre de vie."